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Eylau: Precis Des Travaux de la Grande Armee

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Eylau: Precis Des Travaux de la Grande Armée

Lettre de Pleniportentiary britannique en Réponse à la Lettre de Tallyrand de 11 août 1806: 11 août 1806

No. XXII. – Les soussignés plénipotentiaires de S.M. britannique n’auraient pas différé la réponse à la note du 11 août qui leur a été remise de la part de leurs excellences les plénipotentiaires du Gouvernement Français; mais les démandes réitérées qu’ils avaient faites à son Excellence le ministre de l’intérieur, des passeports même pour leur courriers, étant restées sans réponse, ils ont cru préalablement devoir constater s’ils continuaient à jouir de la communication libre et non interrompue avec leur gouvernement, telle qu’elle a toujours subsisté en pareil cas chez tous les gouvernemens de l’Europe.

L’explication que les soussignés ont reçue de la part de S. Ex. le ministre des relations extérieures leur fait espérer que dans quelque circonstance que ce puisse être, un pareil retardement n’aura plus lieu.  Après avoir mûrement pesé la note de leurs Exc., les soussignés observent, que le gouvernement britannique, “bien loin de prétendre à exiger du gouvernement français toutes les restitutions à sa bienséance, sans qu’il soit tenu à aucune restitution envers la France,” n’a témoigné d’autre desir que celui de traiter avec le gouvernement français sur la base qui lui a été proposée par la France elle-même, telle qu’elle se trouve exprimée dans la note du lord Lauderdale; savoir: “de traiter généralement sur la base de l’uti possidetis, qu’on devait observer scrupuleusement, excepté dans le cas du Hanovre, qu’on se proposait de céder à S.M. britannique en entier.”

Quand même il serait possible de se méprendre sur les résultats à tirer nécessairement de ce principe, les discussions de vive voix qui eureut lieu le 9 du courant, entre les plénipotentiaires français et les soussignés, ne permettaient pas de douter que la proposition ainsi énoncée n’eût été parfaitement entendue par ces plénipotentiaires.  En conséquence, les soussignés n’ont qu’à répéter que, d’après les instructions de leur gouvernement, ils ne peuvent faire autrement que d’insister sur ce que ce principe soit préalablement reconnu.  Ce n’est qu’à cette condition qu’il leur est permis de continuer la négociation.

Des que l’on sera d’accord sur ce principe, les soussignés seront prêts à entamer la discussion des autres points indiqués dans la note de lord Lauderdale.

Il ne reste aux soussignés qu’à ajouter que, si le gouvernement français témoigne la disposition d’adhérer à la proposition, telle que S.M. britannique la suppose avoir été faite par le gouvernement français, ils s’en féliciteront comme d’un événement des plus fortunés, événement qui promet (d’après le sentiment de M. Fox, cité par leur Ex.) “une paix honorable pour les deux nations, et en même-tems de nature à assurer le repos futur de l’Europe.”     LAUDERDALE, YARMOUTH

Paris, ce 11 août, onze heures, p.m. 1806.

 

 

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