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Eylau: Precis Des Travaux de la Grande Armee

Military Subjects: Battles & Campaigns

 

Eylau: Precis Des Travaux de la Grande Armée

L’audience de Josephine: 5 février 1807

Détail officiel de tout ce qui s’est passé au Palais des Tuileries, à l’audience de S. M. l’Impératrice et Reine.

AUJOURD’HUI jeudi, 5 février, à une heure précise, les différens corps de l’État ont été admis à l’audience de Sa Majesté l’Impératrice et Reine.

M. Monge, président du Sénat, a adressé le discours suivant à Sa Majesté:

MADAME,

“Il y a quatre mois, le coeur de V. M. I. et R. s’affligeait aux approches d’une guerre, inévitable autant qu’imprévue, qui devait encore coûter du sang à la France.

“La sang français est si précieux! disait V. M. : faudra t-il encore en verser pour arrêter les folies d’un Monarque mal conseillé?

“Ainsi, V. M. désirait la paix.

“L’EMPEREUR, dont on avait voulu tromper la vigilance par les protestatious mensongères d’une amitié personnelle, n’était peut être pas lui-même, en partant, sans espérance d’écarter une guerre qui rien ne motivait.  Les menances outrageantes d’un jeune Prince sans experience n’altérènt pas le calme de sa grande ame; et la veille de la première bataille, qui fut aussi la dernière, en lui dévoilant le danger de sa position et la certitude de sa perte, il lui ouvrait la porte du salut et même celle de l’honneur.

” L’EMPEREUR voulait donc la paix.

“Mais, est-ce la paix que veulent nos implacables ennemis?  Non, madame.  Depuis long-tems ils s’étaient flattés d’effacer le nom de la France de la liste des nations, comme depuis ils en ont effacé celui de la Pologne.  Peut-être même, dans leur aveuglement , nourrissent-ils encore ce fol espoir.  Ils ont renoncé envers elle à toute moralité aucune promesse ne les engage; aucun traité ne les lie.  Pour elle, ils sont sans loyauté dans leur conduit, et la vérité n’est pas dans leur bouche.  Contre elle, rien n’est sacré pour eux; et si le roi de Prusse a pris enfin les armes, c’est qu’il était certain que, sans cela, ils le poignarderaient au milieu de sa cour, comme ils avaient poignardé Paul Ier. au milieu de la sienne.  Et les perfides! ils ont ensuite l’impudeur d’insulter au malheur de leur victime.

“Le Dieu des Empires se lasse enfin de tant d’iniquités.  On peut méconnaître que c’est de la France qu’il veut se servir pour réformer la morale des rois, puisque, dans sa bonté, il on a confié les destinées aux mains d’un hèroes qu’il s’est complu à douer de toutes les grandes qualités; auquel il daigne lui même ouvrir les voies de la sagesse, et dont il soutient le bras dans les combats.

“Madame, le sénat apporte aux pieds de V. M. I. et R. le tribut de son profond respect, et l’hommage de l’admiration dont il est pour toutes vos vertus.  Il la supplie d’agreer ses respectueuses félicitations sur la glorieuse et incroyable campagne par laquelle S. M. l’Empereur et Roi a terminé l’année 1806.  Il se félicite de revoir au sein de la capitale l’épouse auguste qu’un chef adoré a investi de toute sa confiance, et qui en est digné à tant de titres.

“Puisse V. M. I. et R. vivre long-tems pour le bonheur de la France, et pour le bonheur de l’Empereur!”

M. Defermont, au nom du Conseil-d’Etat, a porté la parole en ces termes:

“Madame, la tendre sollicitude de V. M. pour l’auguste Empereur dont la conservation est l’objet de tous nos voeux, vous avait portée à vous rapprocher du théâtre de ses immortels exploits; votre retour au centre de l’Empire, nous est un sûr garant que, s’il reste quelques ennemis à combatre, ils ne doivent nous donner aucun motif d’inquiétude.  Que cette idée, Madame, est consolante pour nos coeurs!  Il nous serait impossible d’exprimer l’étendue des sentimens d’admiration et de reconnaissance que nous ont inspirés les triomphes des armées dirigées par leur invincible chef.  Nous ne doutons pas qu’une plus longue résistance ne serve qu’à leur en préparer de nouveaux; que la victoire ne fasse entendre la raison dans les conseils de nos ennemis, et que le Grand-Napoléon puisse venir bientôt se réunir à V. M., jouir de sa gloire et du bonheur des Français.  Daignez agréer, Madame, les sentimens que vous exprime le Conseil-d’Etat, et recevoir avec bonté nos félicitations, nos voeux et nos hommages.”

M. de Fontanes, président de Corps – Législatif, accompagné des questeurs auxquels s’étaient réunis les membres de ce corps présens à Paris, s’est exprimé en ces termes:

“Madame, la moitié de nos voeux est remplie.  La présence de V. M. va nous faire attendre, moins impatiemment, un autre retour que tous les Français desirent avec vous.  Le plus brave de tous les peuples est quelque-fois tenté de se plaindre qu’il a trop de gloire, en songeant qu’il reste separé du monarque dont cette gloire est l’ouvrage.  Mais il respecte de grands desseins, et se confie, sans murmure et sans inquiétude, à cette main puissante qui peut tout abattre et tout relever; qui, dans si peu de jours, détruisit la monarchie de Frédéric-le-Grand, des Czars, rendit l’espérance à la Pologne et l’énergie à l’Empire Ottoman.  Tandis que les hautes conceptions de la politique sont exécutées si loin de nous par le génie de la victoire, nous pouvons au moins exprimer à V. M. l’admiration qu’elles ont fait naître dans toute la France.  Cette ame, qui doit jouir si vivement des triomphes du vainqueur, daigne répondre à la nôtre, et Paris se console de ne point revoir encore celui qui donne au trône tant de gloire, puisqu’il retrouve en vous celle qui prêta toujours au pouvoir tant de charmes, de douceur et de  bonté.”

M. Fabre (de l’Aude), président du Tribunat, a dit:

“Madame, le retour de V. M. a excité la joie la plus vive: le souvenir de cette bonté délicate qui sut adoucir tant de peines, de cette bien faisance active qui répara tant d’infortunes, est gravé dans tous les coeurs.

“Chacun se dit: la Providence, en nous donnant le Héros dont les vastes desseins sont couronnés par les succès les plus constans et les plus rapides, a voulu que son bienfait fût entier; elle a placé près de lui celle qui est toujours la premiere pensée des ames souffrantes, le plus doux souvenir des coeurs reconnaissans, et que la France entière a nommée l’Amie du malheur.”

M. Muraire, conseiller-d’état, président de la cour de cassation, a prononcé le discours suivant:

“Madame, c’est avec l’empressement du sentiment le plus vrai, c’est avec l’impatience inséparable d’un long désir, que la cour de cassation vient offrir ses respects à V. M.

“Peut-être nos félicitations sur votre retour n’auront-elles pas cette fois l’expression animée que peut seul inspirer un bonheur sans mélange.  Eh! tout ce qui manque au vôtre, ne nous manque-t-il pas aussi?

“Mais nos sentimens, pour être moins vivement rendus, ne peuvent jamais être moins sincères; et lorsque votre ineffable bonté verse sur la capitale, sur ses habitans, sur nous, le bienfait le plus désiré; lorsque vous venez adoucir, par votre présence, le sentiment pénible de l’absence de S. M. l’Empereur, quels nouveaux droits n’acquerreriez-vous pas, s’il était possible, à nos hommages, à ces hommages que la bienfaisance et la vertu attirent plus sûrement que la grandeur et la majesté, et que surtout nous aimons à vous rendre sous le titre auguste et révéré d’épouser d’un Souverain qui, bravant les distances et les difficultés, les saisons et les climats, les fatigues et les périls, se dévoue si généreusement pour la gloire de la Nation et pour le bonheur du monde?

“Daigne V. M. accueiller avec bonté, et pour lui et pour vous, les voeux de notre amour et l’expression de notre profond respect.”

M. Séguier, premier président de la cour d’appel, a dit:

“Madame, privés depuis plusieurs mois de la présence de nos souverains, nous venons déposer aux pieds de V. M. la satisfaction que nous cause son retour.

“Combien vous etiez éloignée de nous, et pour être encore bien éloignée de l’objet de vos affections! A l’extrémité de la France, les regards tournés vers le théâtre toujours s’agrandissant des triomphes de Napoléon, vous receviez la première ces détails incroyables, que vous vous hâtiez de transmettre à la capitale, en leur attachant un genre d’intérêt qui se sent mieux qu’il ne s’exprime.

“Cependant les victoires préparent les victoires; et notre Empereur, non pas aux frontières de la France, mais presque à celle de l’Europe, combat pour la pacification du Monde.  Dès-lors n’était-il pas juste que notre Impératrice se replaçât au milieu de ses fidèles sujets, et rendît l’absence toute glorieuse du monarque moins pénible pour ceux qui n’ont pu le suivre?

“Daignez donc, Madame, recevoir au sein de votre Empire les témoignagnes du plus pur amour; et si V. M., séparée de la moitié d’elle-même, inquiète sur les hasards auxquels se livre cette moitié si chérie, se défend de sourire à nos empressemens, croyez du moins que, sous vos yeux, nos devoirs sembleront plus faciles à remplir, que notre impatience de revoir le héros d’Jena deviendra plus tendre ardens pour les succès et la conservation de celui auquel est lié le bonheur de tous : ces sentimens seront les hommages les plus agréables à la digne épouse du grand Napoléon.”

M. Hémart, premier président de la cour de justice criminelle de la Seine, s’est exprimé en ces termes:

“Madame, La cour de justice criminelle de la Seine partage avec tous les habitans de cette capitale les sentimens d’allégresse qu’a fait naître dans tous les coeurs le retour de V. M.

“Qui pourrait, Madame, vous refuser le plus sincère, comme le plus respecteux attachement, oublier que tous vos instans sont marqués par des bienfaits, ne pas se rappeler avec attendrissement que toujours votre âme sensible et généreuse a besoin de faire des heureux, et que le trône n’a d’éclat aux yeux de V. M., que parce qu’il lui procure l’inappréciable bonheur d’en augmenter le nombre!

“Durant sa longue et pénible absence, V. M. a reçu les témoignanges d’amour et d’affection qu’elle sait si bien inspirer.  Elle a vu la jeunesse française appelée par les lois et l’honneur à défendre la patrie, aller aux combats avec empressement, et repousser avec la valeur et le courage qui la caractérisent la nouvelle coalition formée par nos éternels ennemis.  V. M. a vu enfin que le vaste génie, les grandes et sublimes conceptions et l’infatigable activité de son auguste époux, nous promettent une paix durable si necessaire au repos et à la prospérité des États.

“Que V. M., Madame, daigne être interprète des sentimens d’amour et de respect qui ont constamment animé la cour pour la personne de S. M. l’Empereur et Roi, et l’assurer que toujours penétrée de l’importance de ses fonctions, jalouse de mériter la bienveillance de son Souverain et l’estime des hommes de bien, elle ne cessera d’employer tout son pouvoir pour éloigner de la société les être pervers qui en troublent l’ordre et l’harmonie.”

M. Lejeas, premier vicaire-général, et président du chapitre de Notre-Dame, à la tête du clergé de Paris, vu l’indisposition de S. E. M. le cardinal archevêque, s’est exprimé comme il suit:

“Madame, S. E. M. l’archevêque notre respectable, prélat, m’a chargé d’exprimer à V. M. I. et R., ses regrets de ne pouvoir vous présenter lui-même le chapitre et le clergé de Paris.

“Allez, m’a dit ce vénérable vieillard, assurer notre bienfaisante Impératrice, que je partage sincerement la joie que cause à tout le monde son retour au milieu de nous.  Dites-lui que je na’i jamais été un instant sans adresser au ciel les plus ferventes prières pour le bonheur de la France, celui de notre invincible Empereur et la prospérité de ses armes.  Le Seigneur a daigné exaucer mes voeux; il a fait en peu de tems par Napoléon des choses étonnantes, et je lui en rends grâces.”

“Le chapitre et le clergé de Paris prient V. M. d’être persuadée que leurs sentimens pour votre personne sacrée et celle de votre auguste époux égalent en tout ceux de Son Eminence.”

M. Bierre de Surgy, président les membres de la comptabilité nationale, a dit:

“Madame, l’allégresse générale qu’excite l’heureux retour de V. M. est vivement partagée par les commissaires de la comptabilité nationale; ils se félicitent de pouvoir vous offrir l’hommage respectueux de leurs sentimens.

“Compagne auguste de l’invincible Napoléon, vous partagez la gloire de ses hautes destinées, et l’empire de vos vertus vous attache tous les coeurs.

“Tandis que ce héros immortel étonne l’univers par ses innombrables victoires; tandis qu’an milieu de ses triomphes il n’aspire qu’au rétablissement d’une paix solide et durable, il est difficile de pouvoir exprimer dignement tout l’étendue de notre admiration pour tant de prodiges nouveaux.

“Mais, Madame, il nous est bien doux de déposer aux pieds de V. M. le tribut de la fidélité, de l’amour et du prefond respect dont nous sommes pénétrés pour notre auguste impératrice.”

M. Le général Junot, gouverneur de Paris, présentant le corps municipal et le conseil-général du département, M. le conseiller-d’état, préfet, portant la parole, a dit:

“Madame, au nom de la ville Paris, pour qui votre retour a été un sujet de fête, le corps municipal de cette grande commune vient renouveler, au pied du trône de V. M., des hommages et des respects dont il a été empêché depuis long-tems de vous apporter l’expression.

“Il est de votre destinée, Madame, d’être nécessaire à la fois de au bonheur de votre auguste époux et au bonheur de la capitale.  C’est dire assez combien votre absence nous a paru longue; mais c’est dire aussi que notre amour pour l’Empereur nous a défendu de nous plaindre de cette privation, et que, vous voyant plus près de lui, nous avons pu supporter plus facilement de vous voir si loin de nous,

“En quelques lieux qu’ait paru V. M., tous les coeurs ont volé au-devant d’elle, et vous avez été environnée des hommages les plus flatteurs.  Ces hommages, Madame, sont un clute que partout nous aimons à voir rendre et aux graces de votre personne et aux belles qualités de votre ame; mais c’est ici pourtant que nous désirions que ce culte vous plût davantage, et , sans doute, ce désir tient moins encore à une prétention orgueilleuse, qu’à un sentiment juste de nos devoirs.

“Tout-à-l’heure, Madame, vous étiez sur les pas du vainqueur du Nord, et quelques instans suffisaient à V. M. pour arriver à lui par une route toute semée de ses triomphes.  Cependant, votre attachement pour votre auguste époux, l’attachement de votre auguste époux pour vous, ont cédé à des voeux que nous n’osions presque pas former, que bien moins encore nous aurions osé exprimer, et vous voilà rendue enfin à la capitale de votre Empire.

“Verillez nous en croire, Madame, Paris sait apprécier ce que doit coûter à votre tendresse une séparation plus grande qui met aujourd’hui entre l’Empereur et V. M. tant de fleuves et de provinces; et il sait apprécier aussi le sacrifice que ce prince lui-même a fait en consentant à votre retour; sacrifice que son affection pour les habitans de sa bonne ville de Paris a pu seule lui inspirer, et qui devient pour eux un nouveau motif de reconnaissance et d’amour.

“Vous êtes loin de l’Empereur, Madame, mis Paris aussi en est loin.  Eh bien! afin de tromper cette séparation également pénible, et pour Paris et pour V. M., Paris et V. M. parleront beaucoup de l’Empereur.

“Vous vous plairez à entendre dire que ses sujets de sa bonne ville de Paris lui sont à jamais fidèles, qu’ils sont prêts à tous les actes de dévouement que pourraient commander sa gloire, l’honneur de l’Empire et la résolution qu’il a prise de ne poser les armes qu’après avoir assuré le repos des nations.

“Vous vous plairez à nous voir suivre par la pensée et jusques dans les climats les plus éloignés, ses aigles toujours victorieuses; enfin, Madame, à chaque exploit nouveau de la Grande-Armée, vous vous plairez à recueillir les vives acclamations que tant de fois nous aurions souhaité de pouvoir faire parvenir jusques dans les camps du fondateur de l’Empire, et touchée alors de la sincérité de nos voeux, vous daignerez en être dépositaire, et quelquefois même l’interprète.

“Transmis par vous, Madame, le tribut de nos hommages et de notre fidélité n’en arrivera que plus digne encore de votre auguste époux; et cela même deviendra un nouvel avantage dont la capitale sera redevable au retour de V. M.

M. le général Junot, à la tête de MM. les officiers du gouvernement de Paris, s’est exprimé en ces termes:

“Madame, j’ai l’honneur de présenter à V. M. I. et R. Messieurs les officiers supérieurs du gouvernement de Paris et de la première division militaire; ils ont éprouvé le plaisir le plus vif en la voyant revenir au milieu de sa capitale.  Obliges d’y rester, pour ainsi dire, dans l’inaction, pour servir l’Empereur, comme il le voulait, ils n’ont pu que le suivre en idée, et que l’accompagner de leurs voeux au milieu de sa gloire et de ses dangers; mais en le suivant sur les bords de la Vistule, pas un d’eux, Madame, n’a oublié d’arrêter son coeur sur les bords du Rhin, pour y retrouver l’Impératice bien-aimée; ils ont facilement reconnu ses traces; partout les peuples soulagés leur ont indiqué le séjour de leur bienfaitrice.

“Heureux de lui offrir aujourd’hui leur dévouement et leur amour, le gouverneur de Paris et MM. les officiers supérieurs du gouvernement et de la 1re. division militaire, supplient V. M. I. et R. de leur continuer ses bontés et sa protection.

S. M. l’Impératrice et Reine a répondu à tous les discours qui lui ont été adressés, et qui viennent d’être lus, avec cette bienveillance constante qui la caractérise, et cette affabilité touchante qui lui est naturelle.

Nous désirerions pouvoir recueillir et retracer ici les expressions littérales de toutes ces réponses; mais dans l’impossibilité de les retrouver toutes, telles qu’elles sont sorties de la bouche de S. M., nous sommes forcés de nous borner à répéter en substance ce qui a pu être retenu de quelques-unes de ces réponses.

S. M., en s’adressant à M. le président du Sénat, à dit: “Je suis touchée des sentimens qui viennent de m’être exprimés au nom du Sénat.  Dans la peine que j’éprouve de nie voir éloignée de l’Empereur, il m’est doux de retrouver dans le premier corps de l’État les mêmes regrets de son absence et le même dévouement pour sa personne.”

S. M. a également remercié le président du Conseil-d’État des sentimens qu’il venait d’exprimer.  Ces sentimens, a-t-elle dit, me sont d’autant plus agréables, que je les considère comme un gage de cet attachement que l’Empereur se plait à reconnaître à chacun d’eux.

S. M. répondant à la députation de la ville de Paris a dit:

“M. le Préfet, je suis sensible à ce que vous venez de me dire au nom de la ville de Paris.  Accoutumée à partager tous les sentimens de l’Empereur, vous ne devez pas douter de la satisfaction que j’éprouve à me retouver dans les murs d’une ville que lui-même se plaît à nommer la bonne ville de Paris.”

S. M. a ensuite reçu le corps diplomatique, introduit par M. de Beaumont, l’un de ses chambellans.

A cette audience, M. le comte de Metternich, ambassadeur de l’empereur d’Autriche, a été présenté à S. M.

M. le comte de Mier, chambellan de S. M. l’Empereur d’Autriche, attaché à son ambassade à Paris. – M. de Floret, 1er. secrétaire d’ambassade: M. le Fevre de Rechtenbourg, secrétaire: M. de Neuman, 3e. secrétaire.

M. le prince de Masserano, ambassadeur d’Espagne, a présenté: MM. le chevalier de Los Rios, colonel et gentilhomme de la chambre de S. M. C.; Camille de Los Rios, son frère, secrétaire d’ambassade de S. M. C. à Lisbonne; – Le chevalier Aristisaval, second secrétaire d’ambassade à Paris; – Le chevalier Thomasi, gentilhomme toscan.

M. le chargé d’affaires de S. M. le roi de Hollande a présenté: M. de Janssens, conseiller-d’état de S. M. le roi de Hollande, et directeur de l’administration de la guerre.

 

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