The 1799 Campaign in Italy: Fate of the Great Citadel: Alexandria (Alessandria)
By Enrico Acerbi
Alexandria (Alessandria) a walled town on Tanaro river, where it received, in the middle of a large marshy plain, the river Bormida; 27,000 inhabitants, to the South- East of Turin. It had, on the left Tanaro bank, a great Citadel linked to the town with a stone bridge and defended by fortification “à corne”. The Citadel formed an elongated hexagon, with bastions, was armed with about 300 guns and could contain a garrison of about 6000 men; the hospital, the barracks and other military buildings were armored. All the fortifications were improved by French, making Alessandria one of the stronger fortresses in Europe; in 1814 the Austrians dismantled them.
The fortress is located North-West of the city of Alessandria, from which it is separated by the river Tanaro. It is the lowest zone of the piedmont region, about 90 metres above sea-level; this region was named ‘ Mesopotamia’ by humanists and destined to be always a borderland. The Citadel is a huge fortress that spreads over 20 hectares and is in the shape of an elliptical hexagon, whose longer side (1 : 1,235) is parallel to the axis of the river. Its hexagonal shape is due to the need of defending the long borderline. The Citadel is a perfect example of modern-type fortress and consists of six bastions called by the names of the patron saints and was surrounded by moats to be flooded by the river’s water. The city-entry was through a long stone-bridge leading to a huge place surrounded by multi-storey buildings placed according to Bergoglio’s previous building axes, all covered by resistant vaults and built between 1749 (quarter of San Tommaso) and 1831 (warehouse of fortifications). The construction and state of conservation of Napoleonic buildings are unique. In the first months of 1799 the garrison, until his commitment to the Po survey on April, was under command of :
Général de brigade Bertrand Clauzel [1]
1422
Citadel commander chef-de-brigade Vital
24e Demi-Brigade de ligne (1 Battalion other two at Verona)
68e Demi-Brigade de ligne III Battalion (later attached to Montrichard division)
12th Dragoons Regiment 2 squadrons
National Cisalpine Guard 1 Battalion
After the Bassignana and Marengo battles, into Alexandria was left Général Gardanne with his garrison of about 3000 men, tired by the heavy combats of May.
General Gaspard-Amédée Gardanne Commander
Citadel Garrison
3000
14e Demi-Brigade de ligne rests – Chef Jean-Claude Moreau
63e Demi-Brigade de ligne – III Battalion
II Battalion Aosta – 1st Piedmontese Demi-Brigade
II Battalion Regina – 3rd Piedmontese demi-brigade
Combined Cisalpine Battalion Miloshevic former 3rd Cisalpine demi-brigade
Chef-de-Brigade Andrea Miloshevic and chef-de-bataillon Ippolito Guidetti
400
National Cisalpine Guard 1 Battalion
Battalion Suisse 1e Legion
400
2 Piedmontese artillery Companies
May-June 1799
Valenza and Casale, dismantled by the French, were abandoned. So, on May 21, general Jacob Ivanovich Povalo-Shvejkovsky 1st entered Alessandria beginning the Citadel siege.
May, 23rd 1799 Alessandria Austro-Russian siege group
Division Lieutenant General Jacob Ivanovich Povalo-Shvejkovsky 1st
Brigade Generalmajor Nikolaj Andrejevich Chubarov
8th Jäger Regiment Major General Chubarov– I – II Battalions
555
chief from 13 May: GM Ivan Ivanovic Miller – sent to Tortona during the Trebbia days
Don Cossacks Regiment Semjornikov.
416
Brigade Lieutenant General Jacob Ivanovich Tuyrtov
Imperial Russian Musketeer Regiment Lieutenant General Jacob Ivanovich Tuyrtov I – II Battalions
1264
or Tug’lsky (Tula) –Commander: Major Ivan Fjodorovich Golovin
Don Cossacks Regiment Molchanov
435
6th Don Cossacks Regiment Pasdejev
409
Brigade Generalmajor baron Ivan Ivanovich Dalheim
Imperial Russian Musketeer Regiment GM Baron Ivan Ivanovic Dalheim – I and II Battalions.
1640
or Archangelogorodsky (Archangelsk). Chief from June 26th General Major Nikolay Mihailovic Kamensky 2nd
Commander: Colonel Stjepan Nikolajevic Castelli
Imperial Russian Musketeer Regiment Young-Baden or malado-badensky – I – II Battalions
1236
alias Butyrskowo (Butyrsk) –Cdr. Lieutenant General Karl Ludwig Prince of Baden – (after May 18 renamed as GM Mihail Mihailovic Veletsky Regiment its former commander)
Brigade Generalmajor Friedrich Freiherr von Seckendorff K.K. IR 34 Hungarian Infantry Regiment (future Freiherr Kraj de Kraiova) (former Esterházy) (I-II Battalions) Commander: Oberst Johann Hillinger 926 K.K. 5th Hussar Regiment 5 squadrons 700 K.K. 14th Light Dragoons Regiment Franz Freiherr von Levenehr 2 squadrons 266
July, 23 1799 Alessandria Austrian Citadel garrison (after capitulation)
K.K. IR 8 Infantry Regiment (former Huff Regiment )
1500
Commander: Obst Johann Schröckinger von Heidenburg (I-II Battalions)
Capitulation of Alessandria– July 21, 1799
CAPITULATION
de la citadelle d’Alessandrie entre le Lieutenant-General Comte de Bellegarde au service de S. M. l’Empereur et Roi et le Genérat François Gardanne, Comandant de la Citadelle d’Alessandrie.
L’ARTICLE 1.
La garnison sortira avec tous les honneurs de la guerre par la porte d’Asti, tambours battants, drapeaux déployés, mêche allumée, avec 9 pièces de canons et deposeront les armes sur le glacis, se rendant prisonniers gueire pour ètre conduits dans les Etats des de S. M. 1’Empereur.
ARTICLE 1. La garnison de la Citadelle d’AIessandrie sortira par la porte d’Asti avec les honneurs de la guerre, tambours battans, drapeaux déployés, méche allumée, trainera avec elle 2 pièces de 4 avec leurs caissons et attelages ainsi que les munitions compétentes à ces pièces, de même que leurs Artilleurs. La garnison se formera sur le glacis de la porte d’Asti jusqu’à la porte d’Alessandrie, ne déposera point Ies armes et rentrera en France et ne servira contre les armées de S. M. l’Empereur et ses Aliiés jusqu’à change qui aura lieu le premiér et par préférence coutre les prisonniers Autrichiens et Russes, excepté ceux désignés par l’article 2 qui ne seront pas prisonniers de guerre.
L’ARTICLE 2.
Mr. le Commandant, ainsi que Mr. 1’Adjudant-Genéral Louis avec les Aides-de-camp et Adjoints et tout l’Etat major, suivront le sort de la garnison
ARTICLE 2.
Ne seront point prisonniers de guerre le Général de Brigade Gardanne commandant de la Division du Tanaro, l’Adjudant-Général Louis, les Aides-de-camp et Adjoints, de même que tous les officiers composant l’Etat major et 300 militaires choisis dans la garnison par le Général Gardaune
L’ARTICLE 3.
Les officiers supérieurs, savoir Mr. le GénéraI Gardanne, Mr. Général l’Adjudant-Louis, le Chef du Génie, celui de l’Artillerie les autres chefs de corps, conserveront leurs épées, et tous les officiers en général, conserveront leurs chevaux et équipages effets et proprietes; les soldats garderont leurs sacs, ainsi que les employés à la suite de l’armée leurs chevaux et equipages. Au reste on aura soin de fournir des chevaux sur la route à ceux qui n’en sont pas fournis. Les Piémontois, Cisalpins et Helvétiques sont prisonniers de guerre comme les François.
ARTICLE 3. Tous les officiers garderont leurs épées, leurs chevaux et équipages militaires, effets et propriétés, les soldats leurs sacs, les employes attachés à la suite de l’armée, de même leurs chevaux et équipages. On fournira d’étapes en etapes des chevaux aux militaires, autres officiers ou autres convalescents, ainsi qu’à ceux qui ayant droit à des chevaux et qui seroient démontés.
La garnison Piémontoise, Cisalpine, Helvétique, faisant partie intégrante de l’armée Françoise, jouiront des avantages du meme article concernant les troupes françoises.
L’ARTICLE 4. Les équipages et proprietés et effets étant accordés à un chacun, cet article cessa de soi même et il s’entend que toute caisse militaire ou autres, magazins, dépôts, plans, archives, artillerie, munitions, attirails de guerre et tous effets de quelque dénomination qu’ils puissent être appartenauts au Gouvernement François , Piémontois ou autres, seront rendus fidèlement.
ARTICLE 4. Il sera accordé dix chariots couverts partant les effets de l’Etat-Major de chaque corps et la caisse-militaire; dans le cas où les fourgons et chevaux n’existeroient pas dans les corps, il en sera fourni par l’armée Autrichienne d’étape en étape jusqu’à la frontière de Gènes.
L’ARTICLE 5. Les malades et blessés sont prisonniers de guerre et seront traités avec l’humanité qui nous est propre. On y laissera de la garnison de la Citadelle les chirurgiens et gardes-malades nécessaires, et on choisira un lieu convenable pour l’établissement de l’hôpital.
ARTICLE 5. Les malades et blessés seront humainemeut traités dans les hôpitaux d’Alessandrie. On y laissera les chirurgiens et gardes-malades nécessaires dont on fixera le nombre, et après leur guérison ils jouiront égale ment des articles de la Capitulation; de même ceux qui pour des affaires devront rester à Alessandrie, auxquels on délivrera les passeports nécessaires lorsque leurs affaires seront terminées et les malades ne seront point prisonniers de guerre.
L’ARTICLE 6. Trois heures après la signature les troupes de S. M. l’Empereur occuperont la porte intérieure (l’Asti, ainsi que la garde avancée de cette porte.
ARTICLE 6. Trois heures après la signature de la Capitulation on remettra aux troupes Autrichiennes la garde avancée de la porte Vigne, celle de St. Michel et celle de St. Antoine. L’entrée de la Citadelle ne sera permise qu’aux Commissaires Autrichiens et à ceux qui seront envoyés par le Commandant de l’armée de siége. L’armée Autrichienne n’entrera dans la Citadelle que lorsqu’elle sera évacuée par la garnison Françoise.
L’ARTICLE 7.
Accordé.
ARTICLE 7. Dans le cas où l’armée Françoise ne seroit plus sur la frontière de Gènes, on permettra d’envoyer un officier au Général en chef à son quartier-général avec la Capitulation.
L’ARTICLE 8.
On conviendra en ce cas d’une manière loyale.
ARTICLE 8. S’il se trouvoit un Article douteux dans la Capitulation qui pourroit donner lieu à des contestations, il sera expliqué en faveur de la garnison
L’ARTICLE 9.
La garnison aura une escorte suffisante d’après le sens de la Capitulation et son entière sécurité.
ARTICLE 9. Il sera, fourni une escorte suffisante pour la garnison et une particulière pour le Général Gardanne jusqu’à la frontière de Gènes.
ARTICLE ADDITIONEL.
D’abord après la signature de la Capitulation les otages Piémontois retenus à la Citadelle, seront rendus avec les effets à eux appartenants. On échangera réciproquement deux otages, consistant de chaque part d’un officier d’Etat-Major et d’un Capitaine, jusqu’à l’entière exécution de cette Capitulation. Aussitot après la signature l’armée Autrichienne enverra un officier de Génie, un officier d’Artillerie et un Commissaire, auxquels on remettra tous les magazins, plans, dépots, etc. sans qu’il eu soit détourné ou détérioré la moindre chose, ainsi que les Caisses et autres effets militaires appertenauts aux gouvernements respectifs. Les chevaux de Cavalerie, d’Artillerie et autres appartenants au Gouvernement François ou autres, seront délivrés. La garnison sortira par la porte d’Asti demain 22 de juillet à 4 heures après midi; il s’entend que ceux qui doivent rester dans la Citadelle pour la remise des effets, resteront jusqu’à ce qu’ils auront terminé leur besogne. On fera une liste séparée des non-combattans qui seront rendus à l’armée Françoise. Au reste on rendra tous les chevaux et autres effets appartenantsà à S. M. l’Empereur ou aux officiers Autrichiens et Alliés de Sa Majesté ou servant aux armées.
En foi de quoi on a dressé deux exemplaires pour être signés et échangés réciproquement.
Au camp devant la Citadelle d’Alessandrie le 21 Juillet a 10 heures du soir 1799.
LE COMTE DE BELLEGARDE
Le Général de Brigade Lieut.-Général Gardanne.